Comment conquérir le monde pendant sa pause déjeuner

Ca y est, l’hiver est bien là… la neige, le froid… et le joyeux temps de la grippe et de la gastro !!! Joie des commerçants de paracétamol, cauchemar des crèches et des écoles. Décidément, on croirait que rien n’arrête les virus dans leur conquête du monde. Il faut aussi avouer que nous leur fournissons des incubateurs exceptionnels : les RER, les bus… (oui oui oui n’ayez pas peur :D) Cela dit, c’est quand même rageant d’être mis KO par d’aussi petites bêtes. Alors quand on est coincé dans son lit ou dans ses toilettes, tandis que notre corps est occupé à faire dégager les envahisseurs de notre corps, quoi de mieux que de prendre notre revanche et conquérir, à notre tour, le monde entier ? Faisons donc une petite partie de Pandemic 2 ou Plague Inc. Si vous n’êtes pas malade, vous pouvez aussi faire ça pendant votre pause déjeuner, à l’instar d’une de mes collègues… Dans ces jeux, vous incarnez un agent infectieux et votre but est de décimer l’humanité. Intéressant n’est-ce pas ?

 

Le virus de la gastroentérite à la conquête de la France

 

 

Boostez votre potentiel pathogène

Pandemic 2 et Plague Inc. sont des jeux de simulation/stratégie assez simples, l’un sur navigateur et l’autre comme application mobile. Comme je jouais en cours à je connais plus Pandemic 2, je parlerai de celui là. On commence toujours la partie en choisissant le type de pathogène : virus, bactérie ou parasite. Peu importe la catégorie de pathogène que vous avez choisi, il faudra, comme dans la vraie vie, évoluer pour envahir la planète (il existe bien sûr des différences selon l’organisme choisi, mais je vous laisse les découvrir). Vous gagnez des points d’évolution en fonction du nombre de personnes contaminées ou que vous avez amenées au cimetière. Ces points permettent de muter et d’acquérir ou perdre des compétences de plusieurs catégories : transmissions, résistances ou symptômes. J’en profite pour vous dire que les symptômes possibles sont assez sympas, de la fièvre à la déficience rénale, en passant par la diarrhée et la démence. Quoiqu’il en soit, chaque symptômes a ses avantages et ses inconvénients et il va falloir jouer en finesse pour pouvoir décimer la terre entière.

 

pandemic2

 

Choisir une stratégie d’évolution

Ici pas d’évolution au hasard, c’est vous qui déterminez l’évolution de votre organisme. En modifiant les diverses compétences de votre bête, vous allez influer sur 3 paramètres : la visibilité, l’infectivité (le pouvoir infectieux), et la mortalité. Ces trois paramètres déterminent la vitesse de propagation de la maladie et comment elle sera soignée. Une maladie trop visible provoquera certainement des réactions dans les pays infectés : mesures d’hygiène accrues, mise au point d’un vaccin… Il faut donc judicieusement choisir les compétences acquises, voir abandonner des symptômes en cours de partie. Certains sont en effet très visibles mais n’augmentent pas vraiment l’infectivité, tandis que d’autres sont discrets mais mortels. En conséquence, le mieux est d’être transmissible sans être trop visible, jusqu’à atteindre tous les continents jusqu’aux petites îles qui me font toujours perdre, puis achever tout le monde hahahahahahahaha… Euh, hum…

pandemic

Au final, ce que j’aime dans ce jeu, mis à part son côté extrêmement sadique, c’est qu’il simule assez bien la propagation d’une maladie dans le monde. Il est possible de voir comment le pathogène se transmet et mute selon son environnement et ses capacités, et comment les pays touchés réagissent. Mais surtout ce jeu permet de simuler l’évolution d’un pathogène et d’observer l’équilibre délicat qu’il doit conserver entre infectivité, visibilité et mortalité pour sa survie. Il doit être transmissible sans pour autant anéantir son réservoir d’hôtes qui lui permet de se reproduire. S’il n’y a plus d’hôtes à infecter, c’est aussi la fin du pathogène (alors que dans le jeu on s’en fiche un peu). Bien sûr ce n’est pas réaliste à 100%, mais il y a du vrai. C’est un bon jeu pour passer le temps, au moins jusqu’au prochain article. Comme j’ai enfin un ordinateur, le prochain post sera illustré et vous pourrez ainsi rencontrer le professeur E.coli. Donc à la semaine prochaine en dessin !

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